Le groupe de Melbourne, emmené par la songwriter Romy Vager, a sorti l’an dernier son troisième album, ‘Brain Worms’. Musicalement à la croisée de Joy Division et des Smiths, le génie des morceaux réside sur l’immédiateté des paroles qui collent parfaitement aux mélodies. Souvent grise mais jamais noire, la musique de RVG, portée par la voix androgyne de sa chanteuse, prend aux tripes. Les paroles dépeignent nos vies dans un monde en tourments. L’émotion est vive sans jamais tomber dans le pathos.

Largement acclamé par la critique, ayant ouvert pour les Pixies, Shame, ou Kurt Vile, le groupe est pourtant encore trop méconnu chez nous. Enorme coup de cœur du SMG, on ne doute pas que notre engouement sera partagé par beaucoup. Leurs concerts ne se décrivent pas, ils se vivent : “I was standing so close to Vager that I could see her sweat and spit as she built towards her trademark, spine-tingling roar. By the end of the performance, I was crying. I couldn’t help myself. There’s simply no other band quite like RVG.” [NME]

“RVG is one of Australia’s finest bands, and Vager one of our most underrated – and understated – songwriters.” [The Guardian]

Et si vous doutez de toute cette retape, on vous conseille l’écoute des bons gros bangers que sont « Midnight Sun » ou « Squid ». RDV au premier rang.

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